Consulter un.e psychologue ne se fait ni systématiquement ni facilement.
En effet, avant d’enclencher un processus thérapeutique, un autre processus doit s’activer : celui de la prise de conscience.
Pour prendre conscience d’une souffrance, il faut la vivre pleinement. C’est ainsi que, bien souvent, la confrontation à la réalité ne se fait pas pendant le creux de la vague mais une fois qu’on en sort un peu.
Il est possible aussi que la prise de conscience se fasse lorsque l’on a atteint un point de non-retour, lorsque l’on se retrouve au pied du mur et donc au bout d’une longue période difficile pendant laquelle on a épuisé toutes nos ressources pour s’y adapter.
Ressentir le besoin d’aide est aussi une étape nécessaire. D’ailleurs, il est parfois difficile de l’accepter. Mais il est important de se rappeler que avoir besoin d’aide ne signifie pas être faible ou fragile. Avoir besoin d’aide est humain.
Se renseigner concrétise la démarche de demande d’aide. C’est pendant cette étape que l’on se projette dans une consultation, que l’on peut définir ses propres critères et les prioriser :
– le secteur
– le type de thérapie
– le/la psychologue et son parcours/sa spécialité, parfois même son genre
– la recommandation par un.e autre professionnel.le (orientation par un.e médecin par exemple)
– la recommandation par un.e patient (les avis sur internet, le “bouche-à-oreille”,…)
– …
Il est possible que cette dernière étape ne soit pas immédiatement suivie par une prise de rdv. Il est possible aussi que la première consultation ne soit pas le début d’une thérapie. Chacun.e a son propre rythme. Parfois il y a d’autres priorités, parfois c’est encore trop difficile de verbaliser.
Peu importe où tu en es, rappelle-toi que le temps est ton allié. Mais ne reste pas dans cette situation si tu en souffres. Il existera toujours une solution pour t’aider à en sortir, ou au moins à diminuer l’intensité de ta souffrance.