Le terme de violences vicariantes est très peu connu en France. Il vient de l’espagnol “violencia vicaria” introduit par la psychologue Sonia Vaccaro et utilisé par Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, en 2017 suite au meurtre d’Olivia, 6 ans.
Il désigne le fait d’utiliser une personne (le plus souvent un enfant) pour porter atteinte à une autre. On les observe majoritairement dans des contextes de violences conjugales, séparations ou conflits parentaux.
Les violences vicariantes peuvent être de tous types : physiques,verbales, psychiques. La manipulation et l’aliénation parentale en font partie également. Malheureusement, beaucoup d’enfants en perdent la vie.
En France, on parle “d’infanticides dans le cadre d’un conflit de couple sans qu’aucun membre du couple ne soit victime”.
Les chiffres sont beaucoup trop alarmants. Il est primordial que les violences conjugales soient condamnées, que les victimes de tout type de violences soient protégées et que leur parole soit crue.
Le but de ce post est de prévenir. Un enfant ne doit pas être la victime collatérale d’un conflit parental. Il doit en être préservé. Un enfant n’est pas non plus un objet à manipuler mais une personne à part entière qui comprend, analyse et ressent.
Souffrir ne te donne pas plus de droits. Demande de l’aide, consulte un.e psychologue,parle de ta souffrance à quelqu’un mais n’utilise pas ton enfant pour te venger ou pour avoir le contrôle.
À chaque post traitant de ce sujet, plusieurs prénoms se rajoutent malheureusement à la triste liste. En hommage à Clarens, Nino, Ginger et Seydou.
