👋 » Et si je faisais du mal à mon bébé? »
« Imaginons que je le jette par la fenêtre… »
» J’ai peur de la secouer, de la gifler, … »
» Et s’il est malade et que je ne m’en rends pas compte? »
« Je suis un mauvais parent, ce bébé sera malheureux »
Ces pensées intrusives sont souvent des pensées que l’on n’exprime pas car elles sont associées à une honte infinie mélangée à une angoisse grandissante.
⚠️ Ce sont des pensées que l’on appelle phobies d’impulsion, particulièrement présentes pendant la période du post-partum, après l’accouchement, parfois même pendant la grossesse.
✅️ En devenant parent, même si on a déjà des enfants, on découvre. Tout est nouveau. Et notamment ce bébé qui vient de naître, qui n’est pas le même que les bébés qu’on a déjà eus. Il faut alors apprendre à se connaître mutuellement. L’inconnu fait peur en général, c’est humain.
✅️ Et puis, il y a la chute d’hormones, la fatigue, la charge mentale, le manque de temps pour soi, qui viennent fragiliser le psychisme.
✅️ Les phobies d’impulsion sont des actes violents que l’on imagine mais que l’on ne fera jamais. Les passages à l’acte sont rares.
Elles témoignent plutôt d’une anxiété importante, d’un manque de confiance en soi handicapant, d’un sentiment de culpabilité, d’une angoisse d’abandon ou encore de traumatismes infantiles réactivés par le passage à la parentalité.
✅️ Ces troubles sont bien pris en charge par la thérapie. La thérapie permet une mise en sens de ces pensées et engage un travail psychique qui permet de protéger la relation parent-bébé.
✅️ Le post-partum est une période féconde pour le travail thérapeutique car, en plein remaniement, les processus psychiques sont plus mobiles et plus souples, moins défensifs.
❤️ Alors si tu es sujet.te à ces pensées et qu’elle ne te permettent pas de prendre plaisir à être avec ton bébé, n’en aies pas honte car tu n’es pas seul.e à vivre ça. Demande de l’aide et parles-en, tu verras que le simple fait d’en parler te soulagera grandement.