L’acquisition de la propreté est un processus qui peut prendre 3 à 6 mois. Ce qui demande patience, observation et respect du rythme de l’enfant.
Cela se fait entre 2 et 4 ans, et peut aller jusque 6 ans en fonction de l’enfant. Elle dépend surtout de l’enfant, son évolution et sa volonté. Et en aucun cas de l’échéance de l’entrée en maternelle.
Pour ce faire, il est indispensable de ne pas trop insister ou forcer un enfant à être propre au risque de le/la bloquer. Mais aussi, il est important de l’observer et de l’écouter pour pouvoir l’accompagner au moment où il/elle est prêt.e pour éviter un retard.
Un.e enfant peut être propre s’il/elle est prêt.e physiquement ET psychologiquement. Cependant, si l’enfant doit gérer un évènement stressant en même temps comme un déménagement, une séparation parentale, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur,… alors il est possible que ce ne soit pas le bon moment.
Des « accidents », il y en aura tout au long du processus. Ça ne signifie pas que l’enfant est en train de régresser. Il est donc important de ne pas le réprimander mais de l’encourager et de l’autonomiser.
Attention aux mots que l’on utilise : pas de déception ou de reproches si la couche est sale ou qu’il n’y a rien dans le pot. Mais aussi pas d’excès de félicitations. L’enfant ne doit pas avoir l’impression ou la pression de faire plaisir à son parent.
Quelques petites astuces pour l’accompagner au mieux :
– familiarisation avec le pot : objet qui fait partie de son environnement quotidien, l’enfant doit savoir à quoi il sert, peut s’assoir dessus même habillé.e,*
– instaurer des heures de passage au pot
– vêtements adaptés, facile à enlever
– lui rappeler d’y aller, notamment quand il/elle est absorbé.e dans un jeu
– l’encourager à appeler papa/maman pour aller aux toilettes pendant la sieste ou la nuit
– …
La propreté en journée est plus facile à acquérir que celle de la nuit. Il est donc possible qu’il y ait un décalage.
C’est après 6 ans que l’on peut s’inquiéter. Il peut s’agir d’une cause physiologique ou psychique (peur de grandir, anxiété,..).Alors on n’hésite pas à consulter!