2022 …. bientôt 2023 et on se bat encore pour nos droits.
️Je pense aujourd’hui à celles et ceux qui vivent dans ces pays dans lesquels il n’est pas autorisé de disposer de son corps, de sa grossesse, de sa parentalité, de sa vie.
Parce que devenir parent n’est pas chose facile, cela devrait rester un choix. Parce que la contraception n’est pas encore une méthode efficace à 100% et équitable, la décision d’interrompre une grossesse devrait être un droit universel.
Oui devenir parent devrait rester un choix car l’histoire de l’enfant et son bien-être peuvent en dépendre.
On ne décide pas de devenir parent :
– parce que c’est l’âge et que l’horloge biologique tourne
– parce qu’il “faut bien devenir parent un jour”
– parce que c’est la suite logique ( cdi, maison, mariage, …)
– pour faire plaisir à son/sa conjoint.e
– sous la menace d’une rupture
– sous la pression d’une famille
– pour éviter la violence
– dans l’espoir de résoudre ses problèmes de couple
– …
On décide de devenir parent :
– parce que l’on se sent prêt.e
– parce que l’on en a envie
– parce qu’on y a réfléchi
Ce n’est pas si évident car il y a des grossesses inattendues ou des parentalités découvertes sur le tard, des dénis de grossesse qui ne permettent pas de choisir ou de se projeter. Si c’est ton cas et que tu en souffres, j’espère que tu as ou que tu trouveras l’aide dont tu as besoin.
Je pense à toutes ces personnes qui sont devenues parent :
– suite à un viol
– avec un co-parent violent, abusif
– à cause d’une contraception inefficace
– alors que ce n’était pas ce qu’elles voulaient
– …
Et qui n’ont pas pu disposer de leur corps et de leur parentalité comme elles le souhaitaient.
Je pense à tous ces enfants qui n’ont pas demandé à venir au monde et qui n’ont été ni attendus, ni acceptés, rejetés et maltraités par leur parent, forcé à devenir parent.
La route est encore longue, la lutte est toujours rude. Mais pour tous, pour les enfants et leur avenir, il est important que le fait de devenir parent soit un consentement.