Chaque année en France, plusieurs centaines d’enfants sont victimes du syndrôme du bébé secoué. 1 victime sur 10 en décède, les autres en subiront les conséquences jusqu’à la fin de leur vie.
Le syndrôme du bébé secoué peut survenir à n’importe quel âge mais on recense une majorité de victimes âgées entre 2 et 6 mois. Ce syndrôme se caractérise par un taux de récidive élevé : les bébés secoués l’ont été en moyenne 10 fois selon Santé Publique France.
Il est donc important de faire de la prévention à destination des futurs et des jeunes parents, des professionnel.les de la petite enfance, et plus généralement auprès de tous ceux qui sont amenés à prendre soin d’un bébé ou d’un jeune enfant.
Les pleurs d’un bébé sont normaux puisqu’ils sont son seul moyen de communication. Mais lorsque tous ses besoins semblent comblés, que tout a été fait pour s’assurer que sa santé est ok et que les pleurs persistent, ça peut être irritant pour l’adulte qui prend en charge ce jeune enfant. Qui n’a jamais été irrité par les pleurs d’un enfant dans un lieu public ou un transport en commun? On peut donc facilement imaginer ce que vit un parent qui essaie de faire ce qu’il peut pour le calmer, en vain.
Et lorsque l’on est fatigué, surmené, contrarié, dépassé, il est difficile de garder son calme. C’est normal.
Mais secouer un enfant n’est pas la solution. Au contraire, c’est mettre son pronostic vital en jeu.
Tu n’es pas un mauvais parent si les pleurs de ton enfant t’irritent.
️ Tu n’es pas un mauvais parent si tu ne sais plus comment agir.
Tu n’es pas un mauvais parent si tu demandes de l’aide. N’attends pas un drame pour parler de tes émotions et de tes difficultés.
Pour toute urgence : le 119 ou le 15.