. Il est bien difficile de prendre des décisions, de faire des choix. Ne dit-on pas que choisir c’est renoncer?
Mais quand il s’agit de renoncer à soi, ce n’est jamais une bonne décision.
Les décisions prises
– pour faire plaisir à un.e autre
– pour ne pas faire de mal à un.e autre
– pour éviter telle ou telle réaction d’un.e autre
– pour faire comme les autres
– pour ne pas faire comme les autres
– par peur de se faire rejeter
– par peur de se planter/regretter/du changement
– …
Sont rarement des décisions satisfaisantes car elles sont prises par dépit, pour éviter ce qu’on imagine être le pire, en espérant quelque chose dont on n’a pas la maîtrise, en supposant les réactions d’un.e autre ou les conséquences sur quelqu’un d’autre que soi. Autrement dit, ce sont des décisions basées sur de l’irrationnel, de l’abstrait, du supposé…
Ce qui est rationnel, réel, concret, ce sont tes émotions, tes besoins, tes envies. Commence alors à apprendre à te connaître pour prendre une décision. Ce n’est pas de l’égoïsme.
Même si tu connais l’autre, tu ne peux pas prédire ses réactions, ce qui lui fera plaisir ou non, ni quelles émotions il ou elle ressentira suite à cette décision. Tout ça lui appartient, tu n’en es pas responsable.
Ce qui est sûr, c’est que prendre une décision peut faire peur. C’est normal et ça fait partie du processus. Le changement fait peur, l’inconnu aussi mais ça ne signifie pas que c’est dangereux, mauvais, pire.
Le pire c’est le regret, la frustration, la culpabilité.
Ne reviens pas sur le passé. Tu penses sûrement que tu as pris de mauvaises décisions dans ta vie. Mais tu penses ça avec l’expérience de vie que tu as acquise aujourd’hui et en étant la personne que tu es devenue. Cette décision que tu estimes avoir été mauvaise était sûrement la meilleure que tu pouvais prendre pour toi au moment où tu l’as prise.
Prends cette décision si celle-ci correspond à tes envies, tes besoins, tes valeurs, tes projets. Il y aura sûrement de la peur, de l’angoisse, de l’inconfort et du temps avant que tu comprennes que c’était la bonne. Mais je te promets que c’est la meilleure que tu puisses prendre pour toi.