Rappel plus qu’important : une victime qui dénonce ce qu’elle a subi n’est pas coupable des conséquences de la libération légitime de sa parole.
J’insiste parce que j’ai beaucoup entendu de phrases de ce type : « il/elle m’a fait ça mais je n’ai pas envie d’en parler, ça risque de briser la famille, de lui poser des problèmes ».
️ Retiens que si tu parles et que des conflits émergent, tu n’en es pas responsable.
️ Si tu dénonces et que des sanctions tombent, tu n’en es pas coupable.
La seul.e coupable, la seul.e responsable est la personne qui a commis des actes interdits, répréhensibles. Ce sont les conséquences de ses actes, pas les conséquences de ta parole.
Trop de victimes de trop de violences se taisent par peur, par honte, par culpabilité. Parce qu’elles sont menacées, sous emprise,… ou encore parce que leur parole a été un jour mise en doute, minimisée, dénigrée.
La violence, sous toutes ses formes (verbale, physique, sexuelle, psychologique), est interdite et anormale. Qu’elle vienne d’un enfant, d’un parent, d’un frère, d’une soeur, d’un.e ami.e, d’un.e amoureux.se, d’un.e partenaire, d’un.e professionnel.le, d’une femme, d’un homme, … . Même si ce.tte dernier.e va mal, vit un moment difficile, a eu un parcours de vie compliqué, … Ce n’est jamais une excuse valable car il n’y a aucune excuse à la violence.
La culpabilité doit changer de camp et les coupables doivent assumer les conséquences de leurs actes.
C’est dès le plus jeune âge que nous pouvons avoir un impact. Apprenons aux enfants les bases : l’interdit de la violence, la gestion de la colère et de la frustration, l’intimité, le rapport au corps, le respect de soi et de l’autre, le consentement, les limites à poser et à respecter, …
Si tu as subi ou si tu subis actuellement des violences, ne reste pas seul.e avec ça. Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas normal et tu ne mérites pas ça. Personne ne mérite ça. La parole des victimes doit se libérer et les coupables doivent être arrêté.e.s et puni.e.s.
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