Voici un contenu un peu plus intime que d’habitude, un condensé des pensées qui peuvent m’envahir quand je ne suis pas occupée.
Que ce soit dans ma vie privée ou dans ma vie professionnelle, à l’écoute des faits divers quotidiens diffusés par les médias, en étant témoin de la souffrance de mes patient.e.s, je ne peux que me résoudre à penser que la protection de l’enfance n’est pas du tout une priorité en France.
️ Il y a encore trop voire de plus en plus d’abus, de violence de tout type dont des violences incidieuses tels que des conflits parentaux au milieu desquels les enfants sont meurtris. Et face auxquels les spécialistes, même s’ils/elles font correctement leur travail, sont impuissant.e.s tant que les parents n’en prennent pas conscience.
Pour protéger les enfants, il faut aussi accompagner les parents, dès l’émergence d’un projet parental et/ou pendant la grossesse. Merci à la plateforme @1000premiersjours de porter ce projet d’une importance capitale.
Mais il faut également un cadre judiciaire ferme. La parole d’un enfant doit être prise en compte. Un enfant qui subit des violences de la part de son parent doit être protégé. Un enfant a des droits, il faut les respecter!
Pour protéger les enfants, il faut plus de moyens dans les structures qui les accueillent, pour le personnel, leur situation salariale, leur formation et leur soutien moral. Parce que, oui, travailler auprès des enfants, remue, questionne, inquiète, fragilise.
Il y a trop de victimes d’abus ou de carence, trop de souffrance physique ou psychique, trop de signalements classés sans suite, trop de suicides, … c’est la réalité parfois difficile à regarder en face.
N’oublions pas que les enfants d’aujourd’hui sont les adultes/parents de demain.
Pour tout ça, la Protection de l’Enfance doit être une priorité
